Alors que les entreprises poursuivent leur transformation digitale, nombre d’entre elles se tournent vers le cloud pour bénéficier de l’agilité, de l’évolutivité et de la flexibilité nécessaires à l’innovation et à la croissance. Cependant, alors que de plus en plus d’applications et de workflow sont transférées vers le cloud, les menaces de sécurité augmentent, ce qui pose de sérieux risques pour l’infrastructure cloud. Pour que les organisations restent protégées, la sécurité de l’infrastructure cloud est primordiale.

Qu’est-ce que la sécurité de l’infrastructure cloud ?

La sécurité de l’infrastructure cloud fait référence aux politiques, contrôles, technologies et services utilisés pour sécuriser et protéger les ressources dans un environnement cloud contre les menaces internes et externes.

Les 10 principaux risques de sécurité liés au cloud

Le cloud présente de nombreux avantages pour les entreprises, notamment en termes de sécurité, de service, d’innovation et d’évolutivité, mais elle introduit également de nouveaux risques qu’il convient de prendre en compte. Les risques de sécurité les plus courants associés au cloud sont les suivants :

Violations et fuites de données : Une défaillance matérielle, un logiciel insuffisamment mis à jour ou l’accès par un tiers non autorisé peuvent entraîner des fuites ou des violations, avec une perte possible de données.

Cyberattaques : Des attaques perpétrées par un tiers ou un cybercriminel dans le but d’accéder à des données ou de les voler.

API non sécurisée : Une protection insuffisante des interfaces de programmation d’applications (API) – généralement la méthode privilégiée pour la communication entre les services dans le cloud – peut entraîner des risques pour la sécurité des données.

Verrouillage des fournisseurs : Les organisations peuvent devenir dépendantes d’un fournisseur de services dans le cloud et se retrouver « enfermées » en raison de difficultés à déplacer des données ou des charges de travail.

Attaques par déni de service (DoS) : Attaques visant à mettre hors service un réseau ou une machine afin que les utilisateurs ne puissent plus y accéder, généralement en inondant la cible de trafic.

Détournement de compte : Des cyberattaquants piratent le compte cloud d’une organisation pour entreprendre des activités non autorisées.

Les logiciels malveillants : Les attaques par injection de logiciels malveillants dans le cloud sont celles où un service malveillant ou une machine virtuelle est implémenté dans un système basé sur le cloud.

Conformité : Le fait de ne pas se mettre en conformité avec des réglementations telles que le RGPD, HIPAA ou PCI DSS peut entraîner des amendes importantes et une atteinte à la réputation.

Shadow IT : lorsque des applications cloud non approuvées sont utilisées par des employés sans l’accord explicite du service informatique. Cela soulève des problèmes de sécurité et de conformité en raison de l’absence de tests et d’audits.

Manque de visibilité : Il n’est pas toujours facile d’avoir une visibilité et un contrôle complets sur les données dans le cloud, en particulier si elles sont gérées par le fournisseur de services, ce qui peut entraîner des risques pour la sécurité, les performances et la gestion des coûts.

Principaux éléments sécurisation du cloud

Les principaux composants d’une infrastructure sécurisée dans le cloud sont les suivants :

Sécurité des serveurs sur le cloud : Le matériel physique constitue la base du service, notamment les dispositifs de stockage, les équilibreurs de charge, les commutateurs, les routeurs et les serveurs.

Sécurité des réseaux sur le cloud : Les réseaux publics sont généralement connectés aux systèmes cloud, les réseaux virtuels étant également utilisés pour la connectivité entre les composants au sein du cloud.

Stockage : La virtualisation permet d’abstraire le stockage du matériel et peut prendre la forme de ressources évolutives virtualisées ou de pools de stockage.

Bases de données : Les bases de données dans le cloud sont susceptibles d’être exposées via des réseaux publics et doivent donc être sécurisées en raison de la manière dont elles s’intègrent aux applications.

Comptes : Les comptes privilégiés sont généralement utilisés avec le cloud, et doivent être sécurisés pour s’assurer que les hackers ne peuvent pas accéder aux ressources et aux données sensibles.

Bonnes pratiques en matière de sécurité dans le cloud

Pour réduire les risques liés à l’informatique dématérialisée et renforcer la sécurité, il est essentiel que les organisations suivent les sept bonnes pratiques ci-dessous :

1 – Identifier les données sensibles et les personnes qui y ont accès

Les outils de classification des données peuvent permettre d’identifier les données sensibles et réglementées, tandis que la vérification des personnes qui y ont accès peut contribuer à prévenir leur vol.

2 – Vérifiez la configuration de votre service cloud

Veillez à ce que vos configurations soient correctement établies en ce qui concerne l’accès, les contrôles de réseau et le chiffrement, ce qui est particulièrement important pour l’utilisation de services IaaS.

3 – Rechercher toute intention malveillante

Recherchez toute utilisation inhabituelle par le personnel. Si les cyberattaques sont la cause la plus probable d’une utilisation malveillante de données dans le cloud, elles peuvent également résulter d’une erreur de la part d’un employé.

4 – Chiffrement de vos données sensibles

Utilisez vos clés dans la mesure du possible pour chiffrer vos données, ce qui vous permettra d’en avoir le contrôle total.

5 – Appliquer les bonnes politiques et la bonne protection

Il est essentiel d’appliquer les bonnes politiques et les bonnes technologies de protection, par exemple pour la sécurité des serveurs dans le cloud. La détection et l’atténuation des bots permettent de se défendre contre les logiciels automatiques malveillants, tandis que des solutions anti-bots sont également disponibles.

6 – Mettre en œuvre le contrôle de l’authentification

Ajoutez une vérification supplémentaire ou une authentification multifactorielle pour vous assurer que les attaquants cachés n’obtiennent pas d’accès à partir de nouveaux appareils.

7 – Veiller à l’introduction de nouvelles politiques

Vos besoins en matière d’informatique dématérialisée continueront d’évoluer. Veillez donc à ce que les nouvelles politiques d’accès soient automatiquement mises à jour pour s’adapter à vos activités.